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2 juin 2018 6h25

Revue de presse

 

Dans le respect des derniers jugements du Conseil d'Etat, y a-t-il dans les services de l'Etat, parmi les membres du gouvernement et parmi nos élus, des citoyens intelligents, impartiaux et responsables pour aider Unibail-Rodamco à prendre les bonnes décisions et siffler la fin de la partie?

Faut-il encore croire à Val Tolosa ?

Le centre commercial Val Tolosa, contesté en justice depuis plus de 10 ans, vient d'essuyer un nouveau revers. Les opposants demandent la fin du projet. Le promoteur continue d'y croire.

Dans le feuilleton judiciaire qui oppose le promoteur du centre commercial Val Tolosa et ses opposants, la date du 25 mai 2018 est à marquer d'une pierre blanche. Ce jour-là, le Conseil d'État a bien failli enterrer définitivement le projet de 32 hectares à Plaisance-du-Touch. «On a eu très peur, explique Philippe Guyot, président de l'association «Oui à Val Tolosa». Mais le Conseil d'État n'a pas suivi les recommandations de son rapporteur public, et refusé de statuer au fond…»

Pour la suite: https://www.ladepeche.fr/article/2018/06/02/2809534-faut-il-encore-croire-a-val-tolosa.html

Toulouse: Nouveau revers pour le projet de méga centre commercial Val Tolosa

Les décisions se suivent et se ressemblent la plupart du temps. Les opposants au méga centre commercial Val Tolosa, à Plaisance-du-Touch, viennent d’obtenir une nouvelle décision favorable contre ce projet. Porté par Unibal-Rodemco, il prévoit la construction d’une grande surface et de 150 commerces sur une surface de 44 hectares, à l’ouest de Toulouse.

Pour la suite: https://www.20minutes.fr/societe/2277815-20180525-toulouse-nouveau-revers-projet-mega-centre-commercial-val-tolosa

Nouveau revers pour le projet Val Tolosa dont le pourvoi a été retoqué par le conseil d'Etat

Le conseil d’Etat a rejeté les pourvois des sociétés porteuses du projet Val Tolosa, qui prévoit d’édifier différents équipements commerciaux, culturels et sociaux sur 60 000 m² sur le territoire de la commune de Plaisance-du-Touch.

En confirmant l’ordonnance du juge des référés de Toulouse, qui avait annulé l’arrêté préfectoral validant « la destruction, le déplacement d’individus ainsi que la destruction, altération et dégradation d’aires de repos et/ou de reproduction d’espèces protégées », les magistrats parisiens valident ainsi les arguments des associations requérantes, au premier rang desquelles France Nature Environnement et Présence Les Terrasses de la Garonne.

Pour la suite: https://www.ladepeche.fr/article/2018/05/25/2804779-nouveau-revers-projet-val-tolosa-dont-pourvoi-ete-retoque-conseil.html

Toulouse : le Conseil d'Etat donne une nouvelle fois raison aux opposants à Val Tolosa

C'est un nouveau revers pour les porteurs du projet de mega centre commercial Val Tolosa. Le Conseil d'Etat a confirmé la suspension d'un arrêté préfectoral sur les espèces protégées, confortant les opposants à ce projet dans leur combat.

Après avoir validé en janvier l'annulation du deuxième permis de construire de Val Tolosa, le Conseil d'Etat vient de donner une nouvelle fois raison aux opposants à ce projet de méga centre commercial aux portes de Toulouse. Il a confirmé le 25 mai 2018 la décision du juge des référés toulousain qui avait suspendu, en juillet 2017, un arrêté préfectoral portant sur les espèces protégées.

Pour la suite: https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/toulouse-conseil-etat-donne-nouvelle-fois-raison-aux-opposants-val-tolosa-1483569.html

Haute-Garonne. Les opposants à Val Tolosa demandent « l’enterrement » du projet

Après une nouvelle victoire judiciaire, les opposants à Val Tolosa, veulent définitivement « enterrer » le projet de mega centre commercial porté par la mairie de Plaisance-du-Touch et le promoteur Unibail-Rodamco. Le 25 mai dernier, le Conseil d’Etat a en effet confirmé un référé suspensif prononcé en juillet 2017 par le tribunal administratif de Toulouse contre un arrêté préfectoral sur les espèces protégées.

En janvier dernier, ils avaient obtenu devant la plus haute juridiction administrative, l’annulation du deuxième permis de construire de Val Tolosa. Tout en appelant à l’abandon du projet contre lequel il se bat depuis plus de dix ans, le collectif Non à Val Tolosa demande un nouvel accord-cadre en faveur d’une « gestion intelligente de plateau de la Ménude », lieu prévu de l’implantation du futur équipement de 60.000 m² et de 150 boutiques.

Pour la suite: http://www.touleco.fr/Haute-Garonne-Les-opposants-a-Val-Tolosa-demandent-l-enterrement,24702

31 mai 2018 9h10

Communiqué du 31 mai 2018

Vite ! Un nouvel accord cadre pour Val Tolosa

Il est temps d'enterrer le dossier «Val Tolosa» et de remettre l'avenir du plateau de la Ménude entre des mains compétentes!

Le droit à l'environnement pour les citoyens est désormais pris en compte. Nous le constatons avec soulagement et satisfaction à travers les récentes décisions de justice, que ce soit par la plus haute instance, le Conseil d’Etat , en date du 25 mai dernier, ou celles précédemment prononcées par le Tribunal Administratif de Toulouse et la Cour d’Appel de Bordeaux.

Toutes vont dans le même sens. Aujourd’hui notre environnement, essentiel à notre survie sur cette planète, prime sur les intérêts purement financiers de quelques- uns. Leurs prétextes fallacieux de croissance et de développement économique n'auront bientôt plus cours.

Mais comment mettre en pratique?
Pouvons-nous encore nous fier aux services de l'Etat, à nos élus locaux et nationaux , aux promoteurs du projet ?

N'ayons pas peur de les citer :

  • le maire de Plaisance-du-Touch qui persiste à poursuivre son utopie mégalomaniaque d’un équipement commercial non seulement surdimensionné pour sa propre commune de 18.000 habitants, mais également superflu pour l’agglomération toulousaine déjà largement pourvue en m2 commerciaux.
  • le président du Conseil Départemental de Haute-Garonne qui se complaît dans la position d’un Ponce Pilate qui n’aurait rien pu faire d'autre que gérer un dossier épineux laissé en héritage par un prédécesseur mal inspiré. S'il avait seulement persévéré dans cette attitude de non-action, les tronçons des routes départementales RD82 et RD24, dans l’emprise du projet commercial n’auraient jamais été cédées pour 0 € en échange de l'hypothétique financement d’une nouvelle route RD 924. La générosité «désintéressée » du promoteur se fait toujours attendre...
  • le préfet qui a constamment fait preuve d’un soutien ouvert et appuyé au projet et à son promoteur. Sa haute fonction républicaine l'oblige à la neutralité et à l'impartialité. Son comportement dans le dossier "Val Tolosa" l'expose à des soupçons. Pour preuve : des arrêtés préfectoraux déclarés illégaux, un nouvel arrêté de destruction d’espèces protégées signé le lendemain même de l’annulation en appel de celui qu’il avait lui-même délivré précédemment !
  • les promoteurs qui se sont succédé et qui ont toujours su s’assurer auprès de nos gouvernants de leur bienveillant soutien afin de garantir la rentabilité de leurs projets immobiliers et financiers. Le dernier en date, Benjamin Griveaux, n’est autre que le porte-parole de l’actuel gouvernement et récemment encore, directeur de la communication d’Unibail-Rodamco, poids lourd du CAC 40 et promoteur du projet "Val Tolosa".

Le constat est sans appel: aucune des personnes citées ne peut se prévaloir de la légitimité nécessaire pour trouver une issue positive à ce feuilleton qui empoisonne la vie toulousaine depuis trop longtemps.

C’est pourquoi le collectif "Non à Val Tolosa" sollicite, solennellement, le président de la République, à l’instar de son prédécesseur, pour convoquer d’urgence une réunion à l’Elysée avec toutes les parties pour dénoncer l’accord cadre du 31 mars 2016, devenu caduc, et élaborer un nouvel accord qui imaginera une gestion intelligente du plateau de la Ménude prenant notamment en considération les arguments exprimés depuis 13 ans par les citoyens à travers notre collectif.

Nous pouvons également proposer une liste de personnes compétentes pouvant exercer utilement le rôle de médiateur.
En attendant une réponse, nous vous invitons à une manifestation conviviale et festive sur le plateau de la Ménude ce

SAMEDI 2 JUIN 2018 entre 10h - 14h00

Contact : Pascal Barbier co-président

14 mai 2018 6h50

Dans la dépêche du midi

Val Tolosa en compétition à Cannes ? Après 15 années d’épisodes à répétition, le public semble se lasser. Ne serait-il pas temps de proposer une nouvelle saison plus contemporaine ? Ou l’arrêt définitif d’une série polluée par l’ambition financière d’acteurs à bout de souffle ? Le béton ne fait plus recette, qu’on se le dise !

https://www.ladepeche.fr/article/2018/05/10/2794905-la-saga-val-tolosa-le-rappel-des-faits-marquants.html

 

D’après la mairie de Plaisance, le projet est toujours sur les rails ! Un jeu de mots fort à propos dans un contexte de grèves et de révoltes qui grondent. Humour ? Provocation ? La colère enfle et le printemps arable se prépare ! Rendez-vous le 2 juin pour fleurir l’avenir de la Ménude !

https://www.ladepeche.fr/article/2018/05/10/2794952-les-opposants-restent-mobilises.html

 

Val Tolosa reverdit sa vitrine. Un jardin pédagogique pour montrer aux enfants les espèces détruites par le promoteur, une crèche pour élevage intensif de futurs consommateurs, des associations pour pratiquer du sport et éliminer les conséquences d’une dining-experience dans un fast food… Ah, la communication quand tu nous tiens…

https://www.ladepeche.fr/article/2018/05/10/2795049-val-tolosa-a-nouveau-sur-la-sellette.html

7 mars 2018 12h04

Unibail-Rodamco, promoteur ou opposant aux centres commerciaux ?

Unibail, promoteur de Val Tolosa, combat le projet de centre commercial Europacity dans le triangle de Gonesse au nord de Paris.

Lors de la récente enquête publique réalisée pour la création de la Zone d'Aménagement Concertée (ZAC) de Gonesse, ZAC destinée à accueillir le centre commercial Europacity, au nord de Paris, il est intéressant de mentionner la contribution déposée par les présidents des commerçants des trois centres commerciaux d'O Parinor, Rosny2 et Aéroville.
Parmi les arguments exposés pour s'opposer à la création de la ZAC, nous relevons:

  • "l'arrêt de mort des commerces existants,
  • les centres commerciaux ne sont pas remplis et en saturation,
  • le projet Europacity capterait du chiffre d'affaires aux équipements existants,
  • un nouvel acteur détruirait le tissu économique existant et ses emplois pour créer de nouveaux
  • déserts urbains,
  • Europacity représente une menace cruciale pour l'emploi, mettrait en péril de nombreux emplois
  • existants. Ne pas se laisser envoûter par des promesses qui ne pourraient être tenues,
  • Europacity va saturer l'infrastructure autoroutière,
  • Europacity est un projet destructeur pour les terres agricoles, qui va à l'encontre des engagements de
  • la COP21."

Il y a fort à parier qu' Unibail-Rodamco, propriétaire du centre commercial Aéroville, a tenu la plume de ses commerçants-locataires.

Pour vous distraire tout en vous instruisant, remplacez, dans le texte ci-joint, "Europacity" par "Val Tolosa" et adaptez-le aux enseignes et données commerciales toulousaines. Vous retrouvez bien les mêmes arguments que ceux développés par notre collectif "Non à Val Tolosa" depuis plus de douze ans.

Unibail-Rodamco, promoteur ou opposant aux centres commerciaux ?
Schizophrénie commerciale ou l'art d'utiliser à Gonesse les arguments qui sont réfutés à Plaisance du Touch ...

PJ: Contribution des commerçants des trois centres commerciaux d'O Parinor, Rosny2 et Aéroville à l'enquête publique de la ZAC du Triangle de Gonesse.

 

3 janv. 2018 6h42

Communiqué du 2 janvier 2018

Les promoteurs de Val Tolosa reçoivent de la justice leur sixième carton rouge

Après l'arrêté préfectoral de destruction d'espèces protégées, annulé 2 fois, après le projet de multiplexe cinématographique annulé par la CNAC, après le référé de juillet dernier qui suspendait les travaux, la justice a sanctionné une seconde fois le permis de construire du centre commercial Val Tolosa délivré le 10 septembre 2009.


En effet, ce permis de construire, avait été annulé par la cour d'appel administrative de Bordeaux, le 14 juin 2016 et le jugement a été confirmé en cassation par le conseil d'Etat, le 28 décembre 2017.
La justice a le mérite d'être constante et claire dans les décisions rendues.


Unibail-Rodamco, promoteur de Val Tolosa, et leurs indéfectibles alliés sont, à nouveau, renvoyés dans leurs 22 mètres et reçoivent leur sixième carton rouge.


Tout chef d’entreprise et élu responsable, voire tout simple citoyen, auraient renoncé depuis longtemps ou auraient été sommés d'abandonner.
Il n'en est rien. Notre duo, entêté, est bien décidé à bétonner le plateau de la Ménude et à nous imposer ce projet inutile. En prévision de ces annulations, un nouveau permis, copié-collé du précédent, avait été délivré le 5 août 2016. Nouveau permis tout aussi fragile et encore plus entaché d'irrégularités...


Y aura-t-il un ministre, un préfet pour siffler, avec les juges, la fin de la partie ?
Nous restons donc mobilisés et vigilants pour contrer les provocations et les mises devant le fait accompli que nous subissons depuis des années. Nous réagirons à toute nouvelle apparition d'engins et installations de chantier sur le plateau de la Ménude.

A lire dans les médias:

14 nov. 2017 8h47

EXCLUSIF: selon les Echos, "Du côté de Toulouse, Val Tolosa n'est toujours pas sorti de terre et pourrait, en réalité, ne jamais voir le jour."

Ce devaient être des centres commerciaux du XXIe siècle, à la fois en plein ciel et à l’écart des métropoles, écologiques et hyper-connectés. Pour l’instant, ce sont surtout une source de déception. À croire qu’une entreprise, aussi puissante soit-elle, ne modifie pas son ADN par le simple fait de la volonté...

Encore un article de Franck Gintrand qui descend le modèle des centres commerciaux de plein champ, traité Unibail d'amateur sur ce marché et annonce le possible abandon de Val Tolosa: https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-175910-les-centres-commerciaux-a-ciel-couvert-dunibail-2129666.php

L'article est aussi disponible ici, en annexe.

 

24 août 2017 9h00

Quand Unibail-Rodamco reprend les arguments du collectif "Non à Val Tolosa" pour combattre le centre commercial Europacity

Il faut se pincer pour y croire mais le promoteur Unibail-Rodamco, porteur obstiné du projet Val Tolosa, est en guerre contre un concurrent plus gourmand que lui.

Vous avez entendu parler d'Europacity, projet pharaonique porté par le groupe Mulliez, propriétaire d'Auchan, Décatlhon, Leroy-Merlin, Alinéa, Kiabi... associé à un partenaire chinois... Projet donnant le vertige de par ses caractéristiques:

Tel qu’imaginé par son promoteur, EuropaCity rassemblerait, sur 80 hectares de terres agricoles situés dans le triangle de Gonesse (Val-d’Oise), à mi-chemin entre les pistes de Roissy et celle du Bourget, quelque 500 commerces – une concentration inédite en France –, 2 700 chambres d’hôtel et de multiples espaces consacrés aux loisirs et à la culture : un parc aquatique avec surf et spa, des pistes de ski d’intérieur, un parc d’attractions de 150 000 m2, une halle d’exposition, un cirque, une ferme urbaine…

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14 juil. 2017 7h02

Coup d'arrêt au projet de centre commercial Val Tolosa à Toulouse

C’est un nouveau coup d’arrêt au projet de centre commercial Val Tolosa, prévu à horizon 2019-2020 sur la zone de la Ménude, à Plaisance-du-Touch. Et une victoire pour les associations qui mènent une bataille juridique depuis 10 ans contre le projet.

Après l’annulation du permis de construire en appel en juin 2016 et l’annulation de l’autorisation du cinéma multiplexe, en mai 2017, c’est la dérogation pour destruction d’espèces naturelles, dont l’annulation vient d’être confirmée en appel. La cour administrative d’appel de Bordeaux a confirmé, ce 13 juillet 2017, l’annulation de l’autorisation de destruction d’espèces protégées et de leur habitat, délivrée le 29 août 2013 par le préfet de Haute-Garonne.

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30 mai 2017 10h04

Val-Tolosa : le rejet de l'implantation du cinéma marque un nouveau frein au projet

Pour Paris, c'est non. Après examen, la commission nationale d'aménagement cinématographique a refusé de donner son accord pour l'implantation d'un mega-cinéma, à Val-Tolosa.

Or ce cinéma - 11 salles pour 2 300 places - était l'argument qui avait "débloqué" l'épineux dossier du centre commercial Val-Tolosa, à Plaisance-du-Touch. Depuis plus de dix ans, ce projet divise. En mars 2016, le bonus "culture" apporté au dossier (composé d'un cinéma et d'une médiathèque) convainc le conseil départemental de la pertinence du projet. L'institution cède alors les routes et autorise la commune à engager des travaux de construction de nouvelles routes.

En parallèle, après l'annonce de la création de ce complexe cinématographique, Écran 7 - association qui gère un cinéma à Plaisance-du-Touch et craignant que l'implantation d'un méga cinéma à proximité perturbe sévèrement son activité - dépose un recours auprès de la commission nationale d'aménagement cinématographique.

Cette dernière lui a donné raison. Dans l'arrêté, la commission motive sa décision : "Il résulte de l'ensemble de ces éléments que ce projet ne répond pas aux exigences combinées de diversité de l'offre cinématographique, d'aménagement culturel équilibré du territoire, de protection de l'environnement et de la qualité de l'urbanisme."

Pascal Barbier, du collectif "Non Val-Tolosa", lui, est "en colère". "D'un point de vue citoyen, et pour Écran 7, je suis content. Mais dans le processus, les citoyens ont été bernés. La procédure a été menée à l'envers. Cette offre de culture a rendu le projet acceptable. En échange, ils ont donné les routes, alors qu'ils savaient que ce projet de cinéma risquait d'être refusé."

Depuis, des travaux d'aménagements ont d'ailleurs été lancés à Val-Tolosa. "Les dégâts sont faits, affirme Pascal Barbier. Et si on commence les travaux du centre commercial, ce sera la même chose".

Quid du centre commercial ? Son avenir sans un complexe cinéma est-il possible ? Le feuilleton de Val-Tolosa qui dure depuis plus d'une décennie pourrait connaître encore des rebondissements.

CHLOÉ DELBES

http://www.ladepeche.fr/article/2017/05/30/2584376-val-tolosa-rejet-implantation-cinema-marque-nouveau-frein-projet.html

29 mai 2017 9h44

Communiqué de presse du 29 mai 2017

Méga-Cinéma « Val Tolosa » : projet retoqué par Paris, citoyens bernés !

Le projet de centre commercial « Val Tolosa » lancé depuis près de 15 ans, reçoit toujours une opposition ferme et massive de la population.
Le nouveau président du conseil départemental, Georges Meric, était détenteur de l'une des principales clés au blocage du projet : les routes départementales qui traversent le plateau de la Ménude.
Ayant trouvé le projet « anachronique » (la Dépêche du 1er décembre 2015), ce dernier, toutefois, ne souhaite pas être en première ligne de l’opposition, même passive, contrairement à son prédécesseur. G. Meric en appelle donc au plus haut niveau de l’état pour débloquer la situation.
L’Élysée nomme un médiateur qui, au pas de charge, organise un simulacre de concertation. Cette opération aboutit à un nouveau projet « en meilleure adéquation avec les besoins du territoire » (communiqué du département le 31 mars 2016). La nouveauté essentielle qui convainc le président Méric : la "culture" avec un complexe cinéma de 2300 places (11 salles). Le reste des évolutions proposées n’est que cosmétique.
Le département cède donc les routes et autorise même la commune à engager et à financer, à sa place, les travaux de construction de nouvelles routes.
Nous avions dénoncé l’absurdité à construire un complexe multisalles à deux pas d’un cinéma associatif récemment agrandi et rénové, ayant montré son efficacité et sa pertinence, depuis plus de 35 ans.
Le 7 avril 2017, la commission nationale d'aménagement cinématographique décide de refuser l’autorisation d’exploitation de ce complexe cinématographique, au motif que ce projet nuirait trop gravement à l’équilibre du territoire concerné.
Exit donc le projet de méga cinéma qui avait donné sa justification à l’abandon des routes. Pour autant, les nouvelles routes sont déjà en construction et les territoires naturels et agricoles concernés sont déjà largement dévastés.
Alors que le projet d’Unibail perd, les unes après les autres, toutes les autorisations qu’il avait obtenues avec la complicité des élus locaux et des services de l'Etat, le collectif « Non à Val Tolosa » réaffirme son indignation face à de tels procédés. Rappelons que lors des deux seules consultations publiques, plus de 55% s’était exprimé contre le projet. Rappelons également qu’une grande majorité des responsables politiques régionaux se sont prononcés contre le projet de centre commercial Val Tolosa, quand ils ne se sont pas dérobés par absence de prise de position.
Il est plus que temps de sortir de cette impasse qui empêche la commune de Plaisance de se tourner vers l’avenir et son développement.


Contacts presse : Pascal Barbier

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